Schweizerischer Gewerbeverband sgv Union suisse des arts et métiers usam Unione svizzera delle arti e mestieri usam
La politique financière de la Confédération a été marquée par un bon équilibre entre les dépenses et les recettes. L’introduction du frein à l’endettement a permis de stabiliser la croissance des dépenses. Les décisions financières de 2023 engendreront clairement des dépenses plus importantes que les recettes dès 2024, notamment à cause de la prolongation du statut S (réfugiés ukrainiens), la réduction des primes d’assurance-maladie, les dépenses en faveur de l’AVS et la croissance logique des dépenses militaires dans un contexte de tensions. Viennent s’y ajouter les problèmes de financement des CFF qui nécessitent plus d’un milliard de francs de soutien sans pouvoir garantir des comptes équilibrés à moyen terme. L’affaiblissement du mécanisme du frein à l’endettement impliquera des augmentations d’impôts si les prochains budgets n’arrivent plus à réaliser des surplus au compte d’État. De plus, un accroissement des dépenses de l’administration multipliera encore les réglementations, aux dépens des PME.
90% des entreprises de la place financière sont des PME.
L’imposition minimale de l’OCDE a été acceptée en votation populaire. Dans le même temps, les grands pays comme les États-Unis et la Chine ne l’appliquent pas complètement. L’imposition minimale concerne les grands groupes d’entreprises.
Dans le contexte international de protectionnisme accru, l’usam s’oppose à des versements de subventions, mais demande un programme de soutien aux PME par l’amélioration des conditions-cadre et la réduction des charges administratives et réglementaires. De cette manière, l’économie de la Suisse restera compétitive au niveau international.