Schweizerischer Gewerbeverband sgv Union suisse des arts et métiers usam Unione svizzera delle arti e mestieri usam
La politique et la communication de l’usam sont durables, c’est-à -dire réfléchies, stables, tournées vers l’avenir et percutantes. Cette année de crise du Covid-19 en est la meilleure illustration. Dès le matin du premier lockdown, l’usam a écrit au Conseil fédéral que des mesures dans le domaine du chômage partiel et du soutien des liquidités seraient indispensables en cas d’arrêt de l’économie. Lorsque durant les premières réflexions, il a été envisagé de lier l’octroi de crédits au bénéfice, elle est également intervenue et a exigé que ce soit le chiffre d’affaires qui soit déterminant, avec un taux d’intérêt nul. L’usam a également remporté des succès au niveau de l’extension de l’indemnisation du chômage partiel aux associés des sociétés à responsabilité limitée et des sociétés anonymes, de l’allocation pour perte de gains pour les indépendants et de l’indemnisation du chômage partiel pour les apprentis et les formateurs professionnels. Au cours de l’année sous revue, grâce à son travail et à sa communication, l’usam a continué à gagner en stature et a démontré une fois de plus pourquoi les 500 000 PME qu’elle représente revêtent une importance systémique, surtout en temps de crise.
Dès le début du mois d’avril, le comité directeur de l’usam a adopté le concept de «smart restart». Ce concept a lancé l’idée de concepts de protection et soutenu la prise en compte égale des préoccupations sanitaires et économiques. Lors d’un entretien personnel, un conseiller fédéral a remercié la plus grande organisation faîtière de l’économie suisse pour son soutien actif et constructif. Grâce aux efforts inlassables de nos membres et sympathisants au Parlement, celui-ci a repris et adopté notre proposition de concept dans deux motions intitulées «smart restart». Depuis l’année dernière, suite à son intervention, l’usam dispose également d’un siège au sein de la cellule de crise élargie de l’OFSP. Début décembre, le Conseil fédéral s’est prononcé contre un nouveau lockdown, suite notamment aux interventions de l’usam. Grâce à une motion du président de l’usam et conseiller national Fabio Regazzi, le Conseil fédéral a décidé que les entreprises pourraient bénéficier des règles applicables aux cas de rigueur à partir d’un chiffre d’affaires de 50  000 francs. Le Conseil fédéral demandait un seuil de chiffre d’affaires de 100  000 francs.