Succès 2021

L’Union suisse des arts et métiers usam a vécu une année 2021 combative et fructueuse. Sa ténacité lui a permis de jouer un rôle décisif dans l’assouplissement des mesures après le deuxième confinement. Elle a pu démontrer que les mesures n’étaient en grande partie pas fondées sur des preuves et, comme l’a admis la task force elle-même, qu’elles avaient été introduites sur la base de scénarios erronés. Le président usam Fabio Regazzi a lui aussi fait preuve d’une grande force de persuasion et, grâce à ses interventions au Parlement, l’ordonnance cas de rigueur a été conçue de manière aussi simple et aussi compatible que possible avec les intérêts des PME.

L’usam a aussi pu fêter une grande victoire d’étape dans le cadre des délibérations sur la LPP. Soutenu uniquement par une minorité de l’économie, le «compromis des partenaires sociaux» voulait introduire dans la LPP des suppléments de rente onéreux étrangers au système et la transformer en une sorte de mini-AVS. Cette approche n’a eu aucune chance au Conseil national, qui l’a rejetée à une majorité des deux tiers. En lieu et place, c’est un modèle issu des milieux bourgeois et soutenu par l’usam qui l’a emporté. Ce modèle respecte le principe des trois piliers et s’appuie sur des mesures de compensation conformes au système.

Les consultations du Conseil fédéral sur l’introduction du frein aux coûts de la réglementation et de la loi sur l’allègement des coûts de la réglementation pour les entreprises posent un jalon important pour l’usam. Depuis le Congrès suisse des arts et métiers 2010, l’usam s’engage pour obtenir l’adhésion du Parlement à son modèle de frein aux coûts de la réglementation. Ce frein soumet les projets qui engendrent des coûts réglementaires particulièrement élevés ou touchent plus de 10 000 entreprises à la majorité qualifiée du Parlement.

Les campagnes de l’usam contre l’initiative de limitation, contre l’initiative 99% et pour l’accord de libre-échange avec l’Indonésie lui ont permis de fêter trois succès dans les urnes.