Schweizerischer Gewerbeverband sgv Union suisse des arts et métiers usam Unione svizzera delle arti e mestieri usam
Le rapport de l’OCDE sur la politique économique de la Suisse publié au printemps 2024 a salué la résilience de l’économie suisse face aux crises récentes telles que la pandémie de coronavirus et la hausse des prix de l’énergie. Des centaines de milliers de PME y contribuent également chaque jour.
Diversifier les relations commerciales de la Suisse permet aussi d’accroître sa résilience. La conclusion des négociations sur l’accord de libre-échange avec l’Inde, la Thaïlande et le Kosovo marque une étape importante, dont les PME devraient également bénéficier de manière directe et indirecte.
Les PME contribuent pour près de 60% aux importations et plus de 45% aux exportations.
Au printemps 2024, les discussions entre la Suisse et l’UE ont repris, mais l’incertitude quant à l’issue des négociations a persisté jusqu’à la fin de l’année sous revue. La clarification des relations avec l’UE restera une priorité en 2025. Complexes, les négociations ont nécessité des compromis qui seront contestés sur le plan de la politique intérieure. L’usam exige des conditions générales claires et propices à l’économie, qui garantissent l’accès au marché intérieur sans porter atteinte à la souveraineté de la Suisse.
La politique industrielle a également retenu toute l’attention de l’usam durant l’exercice 2024. Dans de nombreux pays tels que les États-Unis ou la Chine ainsi que dans l’UE, elle a été renforcée et le libre-échange affaibli. Ce qui a aussi eu des répercussions sur la Suisse: les interventions en faveur d’une ingérence plus importante de l’État dans l’économie ont trouvé des majorités, à l’instar des motions visant à soutenir l’industrie sidérurgique ou l’industrie de l’aluminium. L’usam s’engage pour l’aménagement de meilleures conditions-cadre au profit de l’ensemble de l’économie et s’oppose à ce que certaines usines ou branches bénéficient d’un traitement préférentiel. En fin de compte, ce sont tous les acteurs qui supportent les coûts de la politique industrielle.
En 2025, la Suisse devra pouvoir faire face à d’éventuelles tensions géopolitiques et à un ralentissement économique dans des pays qui sont pour elle d’importants partenaires commerciaux. Il se révèle donc d’autant plus essentiel de réduire les charges, notamment administratives, imposées aux PME.